@article{oai:nagoya.repo.nii.ac.jp:00021825, author = {松澤, 和宏 and MATSUZAWA, Kazuhiro}, journal = {名古屋大学文学部研究論集. 文学}, month = {Mar}, note = {Dans sa Correspondance Flaubert ne cesse de répéter que la nature nʼest pas faite pour lʼhomme, comme en témoignent les tremblements de terre ou la grêle qui mettent à mal un anthropocentrisme portant lʼhomme à se considérer comme le centre de la nature. Cette condamnation de lʼorgueil est certes en partie morale, mais elle est aussi « amorale » dans la mesure où la nature dépasse lʼordre humain du bien et du mal. Une telle critique sʼinscrit profondément dans lʼunivers diégétique de Madame Bovary. Lʼorgueil revêt souvent la forme de lʼutilitarisme qui se manifeste, lors des comices agricoles, dans le discours du conseil Lieuvain qui prône les « vertus silencieux » des paysans que lʼon exploite. Le triomphe du pharmacien Homais, apparemment récompensé par la croix dʼhonneur, est en fait rendu dérisoire par le narrateur qui annonçait préalablement au début de la deuxième partie que « depuis lʼévénement que lʼon va raconter, rien, en effet, nʼa changé à Yonville ». Quant à Emma Bovary, bien que lʼexcès du désir qui la conduit à exécrer « lʼinjustice de Dieu » menace lʼordre utilitaire du bourgeois, elle se soumet à lʼégocentrisme orgueilleux en cherchant la récompense immédiate de ses « sacrifices » : elle ne sʼintéresse quʼà ce qui contribue « à la consommation immédiate de son coeur ». Au contraire, lʼamour gratuit de Charles pour sa femme le distingue des autres et lʼouvre, lors de sa mort, à la nature dʼune façon extatique et impersonnelle. Ainsi se profile lʼesthétique de lʼimpersonnalité qui fera de lʼoeuvre « une seconde nature » pour le lecteur en mettant au jour la dimension éthique de la critique de lʼorgueil anthropocentrique.}, pages = {69--81}, title = {フローベール『ボヴァリー夫人』における報われない美徳}, volume = {62}, year = {2016} }