@article{oai:nagoya.repo.nii.ac.jp:00023701, author = {佐々木, 稔 and SASAKI, Minoru}, journal = {名古屋大学文学部研究論集. 文学}, month = {Mar}, note = {Cʼest dans le numéro de juin 1850 de Le Magasin des familles, revue de foyer, que pour la première fois après la révolution de février, Baudelaire publie deux poèmes tirés de Les Limbes, recueil en projet. Le premier de ces poèmes intitulé « Châtiment de lʼorgueil », raconte une anecdote où un théologien, enivré de sa dialectique, perd sa raison en punition de son orgueil. Certes, lʼhistoire a pour source un récit allégorique du Moyen-Âge, mais le poème est directement inspiré dʼun article philosophique qui accuse le socialisme de Proudhon de la révolution. Malgré cela, il est peu probable que ce soit un reproche adressé à la pensée de Proudhon. On est ainsi amené à supposer que Baudelaire blâme les utopistes des années 1830 et 1840. Mais les pièces publiées en diptyque sont contradictoires car le second poème, « Le vin des honnêtes gens », est justement inspiré des pensées utopistes. En parcourant les critiques littéraires de Baudelaire sous la Seconde République, on voit quʼen se référant à la philosophie proudhonienne, le poète fait lʼéloge des ouvriers, en même temps quʼil condamne les démagogues qui conduisent le peuple à la banqueroute. Cʼest ainsi que « Le vin des honnêtes gens » symbolise la poétique de lʼivresse qui sous-entend lʼadmiration pour les pauvres travailleurs, tandis que « Châtiment de lʼorgueil » présente la perspective circonscrivant les idées politiques de Baudelaire à cette époque. Cʼest pourquoi ces deux poèmes correspondent parfaitement au sujet de Les Limbes qui traduisent « les agitations et les mélancolies de la jeunesse moderne ».}, pages = {31--53}, title = {ボードレールと二月革命後の社会主義 : 詩篇「驕慢の罰」の思想的射程}, volume = {63}, year = {2017} }