@article{oai:nagoya.repo.nii.ac.jp:00025969, author = {飯野, 和夫 and IINO, Kazuo}, journal = {名古屋大学人文学研究論集}, month = {Mar}, note = {Dans cet ouvrage, Foucault étudie les premières phases de la clinique naissante à la fin du XVIIIe siècle, en Europe et surtout en France. La clinique, explique-t-il, s’est développée en suivant la méthode d’« analyse » de Condillac. Il considère en effet que cette méthode a servi de « modèle épistémologique à la clinique ». Les cliniciens avaient la conviction d’être en mesure de restaurer avec précision les choses. Leur regard observateur analyse et reconstitue leur objet: la maladie. Cette méthode n’a jamais varié, mais le système de signes qui la soutenait a évolué. En effet, les cliniciens, après avoir essayé la « logique de calcul », sont parvenus à une « transcription syntactique » des choses. Tel était le cas de Cabanis. Ils ont ensuite atteint ce qui peut être appelé un « modèle chimique ». Par la suite, la clinique, en passant par Bichat, devient chez Broussais une médecine des « réactions pathologiques ». Ainsi, la clinique inspirée par Condillac fonde les regards de la médecine moderne. Pour Condillac, l’homme peut toujours être analysé et n’est jamais mythifié, alors que Kant revêt l’homme d’une forme de transcendance mythique. Ainsi Condillac, sans créer aucun mythe de l’homme, nous conduit à une vision empirique du monde.}, pages = {99--128}, title = {フーコー『臨床医学の誕生』におけるコンディヤック}, volume = {1}, year = {2018} }